Les Loupikalis

Devenir vannière au XXIème siècle, est-ce bien raisonnable ?
Comme "la raison" n'a pas toujours été le guide de mes choix de vie... j'ose l'osier !
Puisque je n'arrive pas à retrouver du travail, puisque je suis devenue "obsolète", puisque je n'ai pas l'intention de rester au chômage pendant encore vingt ans en attendant la pension... j'ai choisi de me créer mon propre emploi.  Restait à trouver le créneau...

Depuis ma plus tendre enfance, je suis fascinée par cette technique et je me suis toujours entourée d'objets en bambou, raphia, paille, osier (Pascale se souvient encore de mon arrivée le premier jour à St-Luc avec mon panier en osier au bras, et un téléphone dedans!).  Alors, pourquoi ne pas les fabriquer moi-même ? Et, à terme, partager cette passion avec d'autres au sein d'ateliers créatifs que j'organiserais ?  ...  le rêve !

Voici ma première réalisation, qui m'a donné envie d'en faire mon métier :




















Mais il n'y a pas que l'osier utilitaire, paniers et autres ustensiles, la vannerie d'art contemporain peut aussi ressembler par exemple à ceci :















Et puis, j'envisage aussi de développer l'architecture végétalisée, c'est-à-dire de travailler l'osier vert, ou osier vivant, pour le compte de tiers (paysagistes ou particuliers).  Qu'est-ce que l'osier vert ?  Ceci par exemple :




















Ces "arbres" en tiges d'osier se trouvent dans le jardin de l'école de vannerie et d'osiériculture de Fayl-Billot en France/Haute-Marne, une des trois écoles européennes reconnues (les deux autres sont en Allemagne et en Pologne).  C'est là que je compte suivre les cours dès septembre prochain afin de relever ce nouveau défi.

Cultiver l'osier moi-même ou l'acheter? Me former, aménager un atelier, réaliser une étude de marché, concocter un plan financier qui tienne la route, mettre au point une stratégie de commercialisation... ce projet m'habite jour et nuit ! 
Car, même si cette activité ne me rendra pas riche, au moins elle m'occupera de manière agréable en conciliant mes valeurs et compétences manuelles, artistiques et intello-écolo.

Ma petite entreprise s'intitulerait "l'Atelier des Matins Verts" ou "Osez l'Osier" ou... je ne sais pas encore... mais ça va marcher, j'y crois... j'y crois vraiment !

Avec beaucoup de retard (il sont repartis le 17 juin vers leur soleil à l'envers!), voici quelques photos de la visite de Tante Marie et Richard.
Leur séjour a été pour nous un vrai plaisir, et je crois que le système "gîte rural" en guise de logement est le bon choix dans pareil cas : ils étaient vraiment en vacances, et ils sont venus nous saluer à chaque fois qu'ils en avaient envie.
Ce gîte tout mignon se trouve à Moxhe (un des villages de Hannut) et est idéalement situé dans une petite ruelle longeant la Mehaigne... Le contact avec la proprio était chaleureux, au point de finir autour d'un barbecue !... Une vraie réussite.
















Le chat de la maison n'avait cure de ces locataires occasionnels... et se sentait chez lui bien sûr !




















Et, devinez ce qu'ils ont fait pendant plus de quinze jours ?






























Et ce n'est qu'un aperçu, car avec le repas, il y a...




















Ce qui génère des ambiances à vous laisser des souvenirs bien joyeux

Certains essaient bien de conserver leur légendaire flegme :

Tandis que d'autres en profitent pour tenter de nous faire croire n'importe quoi :















Et tout cela nous laisse un goût de ... trop peu!
Revenez viiiiite!

Ecolo est sorti renforcé de ces élections législatives, et je m'en réjouis.
Ils ont su mettre des mots sur nos idées et nos valeurs, et les transmettre de manière claire et convaincante, sans compromis.
Nos chefs de file ont mené une campagne qui force le respect par leur volonté d'action positive, sans propagantisme, sans coups bas envers les autres partis, en ciblant le vrai combat.  Je suis fière d'être dans leurs rangs !

Nous avons réussi à nous faire entendre... il reste à concrétiser avec le petit poids de nos 12 sièges verts, face à une Belgique dont la division m'interpelle.  Nous sommes 12 "petits poids", des petits pois verts, lisses et plein du bon goût de la nature (humaine et environnementale), des petits grains capables d'enrayer les rouages de l'énorme machine de la sur-consommation.  Alors... au travail!

Je disais la dernière fois que j'ai besoin d'alléger la maison pour pouvoir terminer les travaux.  Cela m'a donné envie d'aller revoir le début de cette aventure lancée en juillet 99, quand j'ai signé le compromis de vente d'une petite maison hannutoise de 5m de large sur 7m de long, plus des annexes comme seuls nos grands-parents savaient en construire ;-)

Voilà la façade côté jardin au moment de ma deuxième visite... Simon n'avait pas encore 4 ans !
Côté rue, la photo numérisée la plus ancienne que je possède date de 2003, quand le toit a été changé (là j'ai juste aidé à démonter l'existant et à manutentionner les matériaux : j'ai bien trop le vertige pour me lancer dans pareille entreprise) :

La voici à présent, côté rue :

Et côté jardin :

Entre ces deux séries de photos, il y a eu bien des péripéties, le châssis arrière, les chambres et la sdb ont dejà été changés à deux reprises, et nous n'avons jamais cessé d'y habiter, même quand il n'y avait plus de façade arrière, même quand il n'y avait plus de toit !  Quel courage, et quelle patience... je suis incapable de repasser par là ! Voici quelques étapes de l'équipée :



8 octobre 99 : j'ai signé les actes et reçu les clefs le matin, j'ai démoli ce qui portait le nom de salle-de-bains pendant la journée, et je m'apprête à passer ma première nuit CHEZ MOI, six mois après qu'André m'ait "donné mon C4"...

J'ai "dépecé" le premier étage et fait installer un semblant de salle-de-bains provisoire... et nous vivions là-dedans tous les trois : Simon presque 4ans, Lydie 2ans, et moi.  Mon chagrin s'était mué en rage et je démolissais tous ces murs avec une énergie vengeresse!










Pendant que nous avions installé notre campement à l'étage, le rez-de-chaussée ressemblait donc à ... ceci :





Plus de murs intérieurs, plus de façade arrière, plus de plafonds...








Après 3 semaines, j'ai commencé à reconstruire, et à ME reconstruire.

Début décembre, la nouvelle chape était coulée, St-Nicolas pouvait venir sans trop se salir :-)   Et à Noêl, notre nouvelle voisine nous a gentiment prêté un sapin pour que ce soit la fête au n°6 de la rue du Moulin...

Je n'ai pas de photos numérisées de 2000 et 2001 (ou pas de photos du tout, je ne sais plus).  Voici donc l'été 2002














où j'ai installé la toiture plate et remis la façade arrière d'équerre. Le nouveau chassis avait une allure "véranda" qui convenait bien au mobilier de récup que j'avais à l'époque.  Mais comme j'ai très fort modernisé la déco depuis, il a été remplacé par un qui me convient beaucoup mieux.
Là, on me voit maçonner le mur de la terrasse et de la façade arrière... et j'ai retrouvé le sourire!

L'intérieur aussi avance bien : je termine le salon...



qui maintenant ressemble à une vraie pièce
















Et je me suis aussi occupée du jardin qui, après avoir subi deux modifications, en est à sa phase que j'espère finale et définitive... même si je suis occupée de remplacer les lavandes bleues installées en 2004 par des lavandes blanches !



















Et bien, la visite est terminée pour aujourd'hui.  Merci de m'avoir suivie dans ce chantier, qui est loin d'être fini, mais dont le plus gros est accompli... :-)))

Le printemps (toujours ce thème qui m'inspire), la recherche d'une nouvelle orientation professionnelle (encore!!!), l'envie de terminer les travaux dans une maison désencombrée, de perdre 10kgs sur moi et bien plus alentours...  redevenir légère, légère, légère...

Par où commencer ?  Par ces choses conservées "au cas où", parce que ça se répare, ça pourra faire plaisir à quelqu'un, ça sert au moins une fois tous les 3 ans, c'était si cher, ça me rappelle..., ça reviendra peut-être à la mode... ou parce que ça servira... plus tard, quand les travaux seront finis, quand j'aurai le temps de chipoter à nouveau à mes hobbies, quand j'aurai perdu 10kgs (ou 15 tant qu'on y est), quand j'y verrai plus clair !!!

Je ne vous dirai pas que c'est facile.  Oh non! J'aime mes petites affaires, et m'en déposséder est une épreuve, un exercice, un test. Suis-je capable de me rendre la vie plus légère, de me contenter de peu ?
Il faut que j'y arrive, c'est une question d'équilibre.

Alors voilà : j'ai placé une annonce dans la gazette locale, posé une affiche sur ma fenêtre, ameuté les voisines, les copines, les mamans à la sortie de l'école... et maintenant j'attends le client !
Hier c'était le baptême du feu, la première journée.  J'étais un peu stressée, j'avais mal dormi, je trouvais que ce n'était pas suffisamment préparé, mais l'annonce était diffusée et je n'avais plus le choix.
















Quatre dames se sont présentées, elles ont toutes trouvé des petites choses à leur goût, et la dernière reviendra aujourd'hui avec sa fille... c'est bien parti !
Vous pensez peut-être que 4 clientes n'est pas un résultat phénoménal comparé au monde qui déambule devant un tapis de brocante, mais ces 4 personnes ont fait le déplacement dans l'intention d'acheter et non de juste se promener, et j'avais déjà des grandes places vides sur mes étagères à la fin de la matinée (que je m'empresse de remplir pour les suivantes).





















Petit clin d'oeil à mon amie Nathalie, qui m'encourage dans mes projets, et qui a été ma première cliente avant ouverture officielle ;-)  Vive la solidarité féminine...
Résutats du test dans dix jours, juste avant l'arrivée de Tante Marie et Richard qui viennent d'Afrique pour passer quelques jours avec Mamylou et nous.  Je me réjouis de les revoir, et de les accueillir dans une petite maison nette et lumineuse... :-))

Allez Lydie, un petit rayon de soleil, et on ressort les tenues d'été!  Quel bonheur... 
Les vacances sont géniales sous le soleil, laissons les cahiers dormir encore une journée...
Juste un petit effort pour aller chez le coiffeur, mais le résultat en vaut la peine : que tu es jolie ainsi!

Mamylou a changé d'hôpital.
Après dix jours à Seraing, elle est partie en re-validation à Waremme. Pour moi c'est mieux : 40km au lieu de 100km à parcourir chaque jour, mais pour elle...

Alors que son séjour était prévu de longue date, elle n'avait pas de chambre prête : elle est restée 3h assise dans une petite chaise roulante de voyage, sans même un fauteuil pour attendre de manière un peu moins inconfortable. Pas un mot d'accueil, aucune explication quant à la façon dont va se dérouler son séjour, même pas un sourire sur le visage du personnel.  Elle a pu se rendre immédiatement compte de la différence entre les deux établissements, qui pourtant dépendent de la même direction!

A midi non plus elle n'était pas prévue au programme : les pensionnaires ont reçu leur repas, elle n'a eu droit qu'aux restes du jour précédent (heureusement qu'une potée liégeoise réchauffée est encore meilleure!).
Et quand enfin elle accède à sa chambre, nous constatons que les infirmières avaient déjà vidé sa valise et emmené sa trousse avec ses médicaments personnels, sans rien lui dire.  Elle a vraiment été choquée que l'on chipote ainsi dans ses affaires hors de sa présence et sans son consentement.

Elle s'allonge sur le lit, heureuse de pouvoir enfin se mettre dans une autre position et soulager ainsi son dos et sa blessure.  Je m'empresse d'aller demander un médicament contre la douleur, en précisant que c'est urgent, qu'elle est au bord des larmes.  Les deux infirmières auxquelles je m'adresse sont occupées d'essuyer la vaisselle.  Je retourne auprès de Mamylou... et nous attendons... Cinq minutes passent, qui paraissent une éternité dans ces cas-là, et je retourne vers le local des infirmières : elles sont quatre, assises en train de rire et de papoter!!!  Je réitère ma demande... "on va venir"...
Une d'entre elles arrive effectivement avec un anti-douleur effervescent et repart aussitôt sans mot dire. Je me rends de nouveau dans leur local et demande un verre d'eau pour faire fondre le médicament... et là, la réponse cingle : "Madame, c'est à vous à venir avec de l'eau".  Sciée, je demande au moins un verre, l'eau du robinet pouvant très bien convenir pour dissoudre une pastille.   Personne ne bouge ni ne me répond.  Et enfin, une d'entre elles, la plus charitable me suis-je dis, va me chercher un gobelet en plastic à leur fontaine à eau et me le tend en me disant "c'est bien pour vous dépanner"!!!

Et elle est là pour minimum deux semaines...

Pour se remonter le moral, elle contemple la jardinière de fleurs que je lui ai apportée de la part de sa soeur... un rayon de soleil dans cette triste journée






















Voici donc quelques photos des "jours heureux" à Seraing où elle a reçu une trentaine de visites, et où sa compagne de chambre était charmante.
















Courage Mamylou, la lumière est au bout du tunnel...

Et voici Mamylou avec une hanche de jeune fille! 
L'opération s'est bien déroulée lundi, et hier mercredi, le kiné lui faisait faire ses premiers pas.
Après tant de souffrances, c'est une renaissance, le printemps d'une vie à nouveau active et joyeuse...





















Et comme nous étions seules dans la chambre pour immortaliser l'instant, on s'est débrouillées !...




8 jours d'hôpital, quelques semaines de revalidation, et elle pourra de nouveau aller danser...  Merci Docteur !

Après mon enfance rebelle, ma jeunesse farouchement indépendante, ses années de galère, des décennies de conflit mère/fille, nous passons nos après-midi hospitaliers à papoter gentiment et à refaire le monde (ce qui n'est pas une mince affaire, vous êtes d'accord!).

L'amour se construit chaque jour...

19 mars 2007, je n'en reviens pas... déjà?!? Cà me fait quel âge alors?  Ah oui! : 44ans, que j'ai fêtés dignement  en novembre dernier...






















Le temps passe si vite et je n'arrive toujours pas à faire tout ce que j'avais prévu en me levant le matin.  Quand va-t'on se décider à mettre plus de 24 heures dans une journée ? Tout augmente pourtant!

Je vais d'ailleurs mettre ici, en vrac, quelques-unes des photos que je m'étais promise de trier pour bien les présenter... mais que je ne trouve jamais le temps de trier!!! 
Et dire que, pour l'instant, je suis "femme au foyer".  Qu'est-ce que ça va donner quand je vais travailler?
J'ai intérêt à bien m'organiser...

Voici Simon et Lydie en août dernier, agés donc de 10 et 9 ans
















Mamylou et Bibi à Noêl avec les joyeux chapeaux qu'elle avait apportés aux enfants mais... comme nous sommes de grands enfants...
















Et en parlant "chapeaux", en voici une de Frédéric prise à Amsterdam, lors de notre escapade de 24 heures en amoureux pour fêter le nouvel-an hors de nos murs




















Je vais terminer aujourd'hui avec cette photo du mariage d'Yves et Marielle (frère de Frédéric), quand nous attendions tous devant chez la future mariée
















Je m'en vais vite conduire Lydie à sa leçon de natation, puis saluer Eric et Marie de passage à Hannut : Eric expose quelques-unes de ses oeuvres dans la salle polyvalente de la bibliothèque communale.
A bientôt donc, plus rapidement que la dernière fois j'espère...

Et bien nous y voilà donc, sur cette grande fenêtre ouverte sur le monde !  Et la maison est bien éclairée, remplie de soleil : tout le monde peut venir voir ce qui s'y passe ...  Une fenêtre d'où nous pourrons donner de nos nouvelles à nos parents et amis ici en Belgique, mais aussi en Afrique du Sud, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne, en France...

Ce premier article va nous servir de test-page, il est donc à visionner avec indulgence. Et, puisque nous sommes en été, voici quelques photos de nos vacances à la mer il y a deux ans : dix jours en caravane dans le nord de la France. Nous ferons ainsi les présentations.

Leçon 1 : insérer une photo... non, au diable l'avarice :  plusieurs...

Arrivée le soir au camping, et direction plage subito presto : on passe la barrière du camping et il n'y a que la dune à traverser...

Nos cinq loupikalis sont en route, du plus agé au plus jeune : Laure en tête, suivie de Simon et Pierre, puis Lydie qui tient la main d'Alix

On commence les présentations avec notre bout'chou de 2ans et demi à l'époque : Alix.

Là, vous la voyiez sous son air espiègle...

Mais elle sait aussi être comme ceci...

Lydie : elle fêtait ses 7 ans le 31 juillet 2004.

Pleine de vigueur, petit garçon manqué, elle adore la natation, le basket, et colorier.

Pierre, 6 ans à l'époque, est fou de voitures et de tuning. Bien de sa génération, il a du mal à se passer de game-boy, d'ordi ou de télé.

Simon, 2 ans de plus mais atteint du même virus pour les écrans en tous genres.  Son air triste sur la photo ne vient pas du fait qu'il n'y avait ni ordi ni télé dans la caravane, mais nous venions de chanter "Le petit âne gris" d'Hugues Auffrey, et Simon pleurait à chaudes larmes...











Et voici notre grande fille : Laure, qui venait juste de souffler ses 10 bougies.  Toujours prête à nous aider quand on cuisine, quand on bricole...  Cela valait bien un bouquet de fleurs !

Voici Loupi, qui met du soleil dans mon coeur

Et là c'est moi avec Laure, pour un bain (de pieds) de minuit !

...J'oubliais Kali, notre Saluki

Mais il est tard, le soleil se couche...

Il est temps de rentrer...

Christine, co-chef de meute

Bonne nuit tout le monde, à très bientôt pour une deuxième leçon !

Les Loupikalis vous saluent.